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THÉRAPIE DE COUPLE

Quelques motifs de consultations 

Des couples, en pleine crise récriminent, pleurent, se déchirent, se menacent, font état d’une histoire faite par le passé de ruptures suivies plus tard d’une réconciliation amoureuse de quelques jours, semaines, mois, générant aussi rapidement une autre séparation douloureuse. Ils ne peuvent ni se quitter, ni vivre ensemble. Mais c’est aussi des histoires d’adultères ou de suspicion d’infidélité, d’alcoolisme, quand ce n’est pas de violence physique ou verbale qui viennent sérieusement compliquer les rapports. D’autres couples viennent aussi consulter pour avoir une meilleure compréhension et communication mutuelles. Une évolution à deux peut être plus enrichissante. 

 

Il arrive parfois que l’une ou l’autre accomplisse pour ses propres besoins une psychothérapie et ait le sentiment d’être de plus en plus décalée par rapport à l’autre. 

 

L’évolution de l’un ne favorise pas forcément celle de l’autre et donc celle de leur couple. Les réalités tant du point de vue de monsieur que de madame sont parfois très différentes et alimentent un questionnement récurrent : Est-ce qu'il (elle) m’aime ? Suis-je à la hauteur ? Est-ce que je ne me suis pas trompé ? Je suis engagé avec elle ou avec lui; j’ai des enfants d’un premier mariage ; notre famille recomposée c’est pas évident, difficile voire vraiment pénible.

 

Sans avoir été exhaustif, nous voyons que les motifs de consultations peuvent être nombreux mais sont surtout propres à chaque couple.

Les cavaliers de l’apocalypse

Quand les discussions entre conjoints, sont porteuses de sarcasme, de critique voire de mépris, elles contiennent une énorme charge négative. Dans 96% des cas, ces échanges aboutissent à l’échec. 

 

On y voit à l’oeuvre ce qui constitue les processus relationnels suivants :

- La critique -

Il faut bien distinguer critique et grief. Le grief porte sur une action, un comportement précis du partenaire. La critique porte sur la démolition de la personnalité du partenaire. 

Grief  : Pourquoi n’as-tu pas fait le plein de la voiture comme tu l’as dit ?

Critique : Pourquoi tu oublies toujours tout, je t’ai dis trois fois de faire le plein et tu ne l’as encore pas fait?

- Le mépris -

Les sarcasmes et le cynisme expriment le mépris, empoisonnant la relation car ils engendrent l’émotion de dégoût. Cette émotion entraîne l’éxaspération qui aboutit à des comportements belliqueux. Le mépris est toujours nourri par une grande rumination des sentiments négatifs à l’égard du partenaire.

 

- L’attitude défensive -

Chaque partenaire cherche face aux attaques méprisantes, à se défendre en argumentant, en se justifiant. Le problème est souvent vécu comme appartenant à l’autre avec son lot de reproche.

 

- La fuite dérobante -

Au bout d’un certain temps après les phases de critique, de mépris et de défense, chaque partenaire va se retirer en se désinvestissant de la relation dans une forme de repli. Chacun se protège d’un sentiment de choc. Plus on craint l’hostilité, plus on l’évite en se retirant.

Ces épisodes de stress aigus (tachycardie, tension artérielle, sueurs, décharge d’adrénaline) indiquent une intense détresse affective et les conséquences sont toujours désastreuses car les réactions deviennent instinctives face au danger : combattre (critiquer, mépriser,se défendre) ou fuir (désinvestir la relation) jusqu’à parfois être dans une posture de figement, enfermé dans l’impuissance de dire et d’agir. Ce sont des réactions du système nerveux qui n’a pas d’autres choix que de se protéger face aux stress plus ou moins répété, auquel il est exposé.

- L’échec des tentatives de rapprochement -

Quand l’afflux des sentiments négatifs ainsi que les attitudes relationnelles décrites ci-dessus n’aboutissent pas à l’apaisement, les tentatives de rapprochement deviennent difficiles voire impossibles. Ce facteur est déterminant quand à la viabilité du couple dans le temps.

 

- Les mauvais souvenirs -

Lorsqu’une union va mal, l’histoire du couple est réécrite à l’aune des sentiments négatifs. Les évènements négatifs de la relation deviennent le centre de leur histoire occultant de leur mémoire, les meilleurs moments de leur union.

- Quand l’épilogue approche -

Quand un des partenaires s’est affectivement désinvesti de la relation pour les raisons évoquées, la fin approche. 

 

Les étapes terminales d’une relation

  • Les problèmes conjugaux sont considérés comme graves.

  • Les discussions deviennent inutiles à résoudre les problèmes.

  • La solitude s’installe.

  • Chacun cherche seul à résoudre ses problèmes.

  • Des existences parallèles se mettent en place.

L’épilogue ne signifie pas que c’est fini mais que le temps de consulter est venu. Ce n’est pas le commencement de la fin mais la fin du commencement pour reprendre la célèbre maxime de W.Churchill. 

Les couples qui survivent au plus haut niveau de négativité, sont ceux qui attendent le plus de leur couple. Exiger beaucoup de vos rapports de couple, maximise les chances de vivre le genre de relation que vous désirez. Refuser la négativité, en tirant la sonnette d’alarme sur les pollutions relationnelles reste le meilleur moyen de construire votre bonheur partagé et votre satisfaction commune.

Thérapie de couple: À propos de moi
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